En exploitant les concepts de la complexité, en les adaptant et déployant via le numérique, parvenir à contrer le caractère réfractaire de certains symptômes douloureux (et donc se ré-autoriser à envisager une amélioration), mais également à réduire la souffrance existentielle. Ceci en fluidifiant les filières et rationalisant le recours aux ressources rares à destination des patient.e.s les plus vulnérables, et en détachant la personne malade du portage exclusif de la pathologie. Parvenir à réduire la consommation médicamenteuse d’antalgiques et d’antidépresseurs, apporter une réponse à de grands problèmes éthiques relatifs au numérique en santé, et réunir les conditions propices à de nouveaux progrès thérapeutiques (par recadrage des cibles, « nouvelles » voies…), sans oublier l’opportunité pédagogique de proposer un nouveau paradigme réflexif aux étudiants en Santé (préparation à la nécessaire interdisciplinarité, culture de l’esprit critique…).